Comme tout autre prêt, emprunter de l’argent à l’étranger peut avoir ses avantages et ses inconvénients. Avant de vous y lancer, pesez le pour et le contre !
Emprunter à l’étranger, c’est possible !
Résidant en France, vous pouvez demander un crédit à une banque étrangère pour financer un bien immobilier en France. Sachez que toutes les banques européennes ont uniformisé leurs offres bancaires depuis 2008. Comme le TAEG est le même, le comparatif des offres est bien plus facile. Toutefois, vous pouvez faire un dépôt de demande de prêt dans un pays n’appartenant pas à l’UE.
Les conditions d’octroi
Vous pouvez faire la demande d’un crédit auprès d’une banque étrangère. Cette option impose tout de même certaines clauses. En premier lieu, pour son octroi, vous devez ouvrir un compte dans la banque en question. Elle vous demandera des pièces justificatives de revenus, des biens immobiliers, etc. Évidemment, les banques veulent connaître vos revenus, votre patrimoine afin de veiller au remboursement. Dans le cas où vous achetez votre bien via un emprunt immobilier auprès de la banque étrangère, vous devez avoir une hypothèque (émise par un notaire en France) sur celui-ci.
Des critères sont à prendre en compte avant de vous y lancer :
- La fluctuation des taux de change ;
- Les commissions de change ;
- Les clauses de remboursement anticipé.
Quelles sont les raisons qui poussent à emprunter à l’étranger ?
Que vous soyez fiché au CPP ou à la Banque de France ou encore à celui des incidents de crédit, emprunter à l’étranger est faisable. Effectivement, ces fichiers ne sont accessibles que sur l’hexagone, les banques étrangères n’y accèdent pas. Dans le cas d’un travailleur frontalier, par exemple, vous obtiendrez facilement un crédit d’une banque étrangère.
Si vous envisagez d’emprunter à l’étranger, consultez le registre unique des intermédiaires en banque, finance et assurance pour vérifier que le professionnel auquel vous vous adressez, dispose d’une habilitation.
